A l’arrivée de l’hiver, mettre le chauffage n’est pas un geste anodin pour les personnes souffrant de précarité énergétique. Cette situation leur rend difficile le simple confort de s’éclairer, de se chauffer correctement. A l’origine de cette précarité thermique : la faiblesse des revenus, la mauvaise qualité thermique des logements et un endettement récurrent pour essayer de conserver un confort minimum.
C’est précisément pour aider les ménages en situation de précarité énergétique qu’un rapport a été réalisé et remis au gouvernement le 6 janvier 2010, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. Selon le rapport, 3,4 millions de ménage en France soient près de 8 millions de français subiraient une situation de précarité énergétique. 87% des personnes concernées habitent un logement du parc privé et plus de la moitié d’entre elles ont plus de 60 ans.
Face à de tels chiffres, Valérie Létard, secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité a annoncé plusieurs mesures pour réduire les inégalités énergétiques en France. Parmi les mesures évoquées pour lutter contre la précarité énergétique, on trouve :
- la mise en place de visites à domicile pour évaluer les besoins énergétiques
- un « chèque vert » de 2500 euros pour aider les ménages à faire face aux consommations d’énergie en réaliser des travaux d’installation de chauffage et d’isolation
- généraliser des fonds locaux de lutte contre la précarité énergétique, pour mieux coordonner les actions et accompagner les ménages jusqu’à la réalisation des travaux
Près de 4 millions d’euros sur 10 ans pour faire face à cette inégalité énergétique
Pour aider les personnes en précarité énergétique à réduire leur facture d’énergie, le coût estimé s’élèverait à 3,9 millions d’euros sur dix ans dont 1,7 millions seraient payés par l’Etat. Une partie des bénéfices générés par la taxe carbone devrait y contribuer. Il s’agirait d’un traitement préventif et pas seulement curatif, afin d’éviter que les ménages ne consacrent un part trop importante de leur revenu à se chauffer et s’éclairer.
Une précarité qui va se généraliser aux classes moyennes : ce n’est plus qu’un problème de pauvres…
Face à la hausse du prix des énergies (notamment fossiles), les factures énergétiques s’annoncent de plus en plus élevées. Pour certains ménages, il est déjà très difficile de remplir sa cuve de fioul avec un fioul à 60 centimes le litre. Qu’en sera-t-il dans quelques années lorsque le fioul coutera entre 2 à 5 € le litre ? Sans parler de la taxe carbone…
Il est donc indispensable d’entreprendre des travaux de rénovation afin de réduire vos consommations d’énergie. Faites appel à un bureau d’études thermique spécialiste des particuliers qui saura vous guider dans votre projet de rénovation énergétique.
Notes : Le détail des fonds sociaux d’aide aux travaux sur le site de l’Ademe
[…] Ces hausses importantes des prix de l’énergie ne vont pas améliorer le pouvoir d’achat des ménages au moment même ou l’on prend conscience que la précarité énergétique n’est plus qu’un problème de pauvres. […]
[…] et d’actionnaire majoritaire » en s’opposant à cette hausse alors même que « la précarité énergétique explose dans notre pays et que de nombreux foyers ne parviennent plus … […]
[…] Autre nouveauté, le gouvernement a annoncé qu’il augmenterait de 10% les aides aux ménages ayant souscrit au « tarif de première nécessité ». Ce tarif permet aux personnes modestes de bénéficier de réduction sur leur abonnement et sur leur consommation d’électricité. L’état semble prendre conscience de l’augmentation forte du nombre de ménage en situation de précarité énergétique. […]
[…] Ces hausses importantes des prix de l’énergie ne vont pas améliorer le pouvoir d’achat des ménages au moment même ou l’on prend conscience que la précarité énergétique n’est plus qu’un problème de pauvres. […]