Il y a trois mois, GDF annonçait une hausse du prix du gaz de près de 10%, décision qui avait déjà été source de nombreuses critiques. Aujourd’hui GDF remet ça !
En effet, c’est officiel, le prix du gaz augmentera de 2 à 4,7% le 1er juillet 2010, une hausse qui représente 0,228 centimes d’euro par kilowattheure. Il s’agit d’une autre mauvaise nouvelle pour les ménages qui ont déjà subi au mois d’avril la hausse la plus importante depuis novembre 2005, et qui vont voir à nouveau leurs factures grossir d’ici la fin de l’année.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a donné son accord à GDF-Suez pour cette augmentation qui ne touchera pas tous les consommateurs de la même manière. Pour ceux qui n’utilisent le gaz que pour faire la cuisine la facture n’augmentera que légèrement (2 euros sur l’année), les foyers qui s’en servent aussi pour leur eau chaude subiront une hausse plus prononcée de 8 euros par an. Et pour tous ceux qui, en plus, se chauffent au gaz, la facture augmentera de 45 euros sur l’année.
Les augmentations successives des tarifs du gaz, + 15% depuis le début de l’année 2010, s’expliquent par la hausse des cours du pétrole (sur lesquels sont indexés les prix du gaz) qui se fait d’autant plus ressentir que l’euro est en baisse.
L’État ne joue plus son rôle de régulateur
Depuis décembre, l’État n’a plus son mot à dire dans les choix des tarifs de GDF, toutefois l’opinion publique s’accorde pour dire que l’État devrait « assumer son rôle de régulation et d’actionnaire majoritaire » en s’opposant à cette hausse alors même que « la précarité énergétique explose dans notre pays et que de nombreux foyers ne parviennent plus à payer leurs factures ».
Des solutions existent pour mettre fin à cette dépendance énergétique
En effet, dans ce contexte de crise économique, les ménages vont voir une fois de plus leurs dépenses énergétiques augmenter malgré eux. Cependant, il y existe des solutions alternatives pour faire face à la hausse des prix du gaz, et de l’énergie en général, qui prennent en compte la nécessité grandissante de réduire son impact sur l’environnement.
Pour n’en citer que quelques unes, le chauffe-eau solaire permet par exemple de remplacer un cumulus électrique ou des systèmes ECS marchant au gaz ou au fuel. La pompe à chaleur permet de chauffer une maison grâce à l’énergie du sol, de l’eau ou de l’air. Le bois est une énergie renouvelable bien trop souvent négligée mais dont les appareils de chauffage sont de plus en plus performants (6 millions de logements individuels sont aujourd’hui équipés de systèmes de chauffage au bois en France).
De telles solutions peuvent permettre aux ménages d’être plus sereins vis-à-vis de leurs factures d’énergie et de faire des économies sur le long terme.
Pour savoir quelles sont les solutions les plus adaptées à votre logement, vous pouvez faire appel à un bureau d’étude thermique spécialiste des particuliers qui saura vous conseiller dans vos projets de rénovations énergétiques.
[…] ne soyons qu’au commencement d’une série de hausses importantes du prix de l’électricité (tel que nous la connaissons pour le prix du gaz)… Ainsi, Edf envisagerait d’augmenter ses tarifs de 24% d’ici 2015 pour les particuliers. […]
[…] le sait, l’énergie coûte et continuera de couter de plus en plus cher (exemple de la dernière hausse du prix du gaz le 1er juillet dernier). On achète en général un bien immobilier pour plusieurs années, voire plusieurs dizaines […]