Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas l’industrie qui a la place d’honneur en matière de pollution mais le bâtiment. Les immeubles d’habitation, bureaux, lycées, hôpitaux… consomment à eux seuls plus de 42% de l’énergie utilisée en France et produisent près d’un quart des gaz à effet de serre.

La faible part du neuf dans le bâtiment

De plus, au regard de l’ensemble des logements présents en France, la part du neuf est somme toute relativement faible, puisqu’elle représente 1 % du parc total avec 300 000 à 400 000 logements construits chaque année. Certaines projections cependant estiment qu’en 2050, les logements produits depuis 2000, représenteront plus du tiers du parc de logements. S’il demeure donc primordial d’agir sur l’efficacité énergétique des logements neufs, le gisement d’économies principal se situe en rénovation.

Un parc vieillissant

A l’heure actuelle, 64 % des logements français datent d’avant 1975, et présentent à ce titre des performances énergétiques catastrophiques car à l’époque de leur construction, aucune réglementation thermique n’existait. Parmi ces 19 millions de logements très énergivores, 7,3 millions furent construits entre 1954 et 1975 et représentent de véritables épaves thermiques, dont l’amélioration doit constituer une priorité pour les acteurs du bâtiment, dans l’optique du respect des engagements internationaux de la France en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.

Les objectifs du Grenelle de l’environnement

Le Grenelle de l’environnement a donc fixé des objectifs extrêmement ambitieux au secteur du bâtiment. Concernant le parc existant, l’objectif est de réduire les consommations énergétiques d’au moins 38% d’ici 2020. Mais le chemin est encore long puisqu’en 2008, le niveau moyen de consommation des logements existant avoisine les 250 kWh/m²/an

Des technologies au point pour rénover le parc existant

Grâce aux technologies actuelles, si des travaux appropriés étaient réalisés, notamment des travaux d’isolation ou de changement de vitrages, cela permettrait d’atteindre les 80 kWh/m²/an.

Encore faut-il faire les bons choix en matière de rénovation car des travaux mal réalisés ou bien peu adaptés (ce qui est trop souvent le cas) n’apportent pas le gain espéré. Or les propriétaires ne sont que très rarement enclins à multiplier les travaux chez eux. D’où l’importance de rénover mais surtout de rénover sans se tromper…

Découvrez comment rénover sans vous tromper.

Sources:

www. ademe.fr

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